Pietrelcina

Pietrelcina est la ville natale de Padre Pio : il y a vécu de 1887 à 1903. Il la quitta pour devenir capucin.
Il y retourna, envoyé par ses supérieurs, pour raisons de santé. Le séjour, qui venait durer quelques semaines, dura de 1909 à 1916.
Dans une lettre écrite en 1926, Padre Pio écrivit de sa ville natale :
« Je la porte toute entière dans mon cœur ».

L'ENFANCE
- 25 mai 1887 : naissance de Francesco Forgione (son prénom par dévotion à saint François d’Assise) ; le lendemain, baptême dans la petite église Sant’Anna, proche de la maison natale.
- Eglise Santa Maria degli angeli : Paroisse de Pietrelcina (alors dédiée à l’Annonciation) ; là se trouve Notre-Dame de la Libera, statue miraculeuse de la ville, pour laquelle Padre Pio avait une grande dévotion. Ce fut dans cette église que le diacre Fra Pio célébra son premier baptême, assisté du curé, l’archiprêtre Salavatore Pannullo, qui fut le confident des visions, prodiges et assauts diaboliques entre 1909 et1916.

Vue de Pietrelcina ; à l'extrème gauche, l'église Sant'Anna, où Padre Pio fut baptisé.

LE CHANT DES ANGES
L’Eglise de l'actuel couvent des Capucins est dédiée à la Sainte Famille, nom choisi par Padre Pio lui-même ; elle a été commencée en 1926. En 1909, selon un témoin, alors séminariste, au cours d’une promenade, Fra Pio s’arrêta en ce lieu alors désert, l’invita à se taire et à écouter le chœur des anges qu’il entendait, non loin.

PIANA ROMANA
En dehors de Pietrelcina, à quelques minutes de la ville, la famille de Padre Pio possédait des terres, entourant une habitation.
C’est là que le jeune Francesco gardait le petit troupeau familial, ce qui lui assurait des heures de solitude, de silence et de prière.

C’est là aussi, en 1902, qu’il fit la connaissance d’un jeune capucin quêteur, Fra Camillo de Sant’Elia a Pianisi. Fasciné par cette figure humble, il déclara que plus tard il serait moine, « avec la barbe », comme Fra Camillo.

Enfin, c’est à Piana Romana qu’il reçut pour la première fois les stigmates, le 7 septembre 1910. Un an plus tard, il en fait le récit au Père Benedetto :
« Il m’est arrivé hier soir un fait que je ne saurais ni expliquer ni comprendre. Au milieu de la paume des mains m’est apparue une petite rougeur, à peu près de la forme et de la dimension d’une pièce d’un centime, accompagnée d’une douleur forte au milieu. Cette douleur était plus sensible au milieu de la main gauche, à tel point qu’elle dure encore. Sous les pieds aussi je ressens un peu de douleur. Voilà presque un an que ce phénomène se répète… »
(lettre du 8 septembre 1911)
Padre Pio pria pour que cela disparaisse. Il fut exaucé jusqu’au 20 septembre 1918, où les stigmates apparurent définitivement.

 

Arbre sous lequel Padre Pio reçut les stigmates invisibles