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Présentation
Dans le contexte de la 1ère guerre
mondiale, Padre Pio invite à la confiance : ce qui paraît être
la colère de Dieu, est en fait un artifice de sa miséricorde.
Dieu ne saurait cesser de nous aimer. Encore faut-il entendre l’appel
à la conversion que le Seigneur nous lance également.
(Lettre au Père Agostino, 31 mai 1915)
TEXTE
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C’est
une rude épreuve pour tous, mais, pour nous elle l’est plus que
tout ce que nous avons pu connaître jusqu’ici. Tournons notre
cœur vers Dieu : c’est de lui que viendront la force, le calme,
le réconfort. Il nous faut tous coopérer au bien commun et nous
attirer la miséricorde du Seigneur, en cette heure si grave, par des
prières humbles et ferventes et en rectifiant notre vie.
Mon Père, ne perdons ni la force ni la confiance filiale que nous devons
avoir en notre Dieu sous prétexte que nous avons l’impression
qu’il s’est détourné de nous. Si la phrase “promenant
alors sur eux un regard de colère” est encore vraie de nos jours,
comprenons-la bien. Il nous aime encore, il a encore pitié de nous.
Cette expression, mon Père, manifeste son amour désolé
; elle traduit la souffrance de son cœur à la vue de notre perfidie.
Il s’agit d’artifices de sa miséricorde pour nous détourner
de notre voie de perdition et fermer aux nations le passage vers l’abîme
éternel où elles allaient s’engouffrer.
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