(Lettre
du 04/06/1918)
Oh mon Bien ! Où te trouves-tu, je t’ai
perdu, je ne sais plus où t’atteindre ! Il t’a plu d’accepter
l’offrande totale que je t’ai faite, si bien que tu as tout repris et
que tu le gardes en ta souveraine possession. Je me confies
entièrement à toi et j’espère de toi que tu
garderas soigneusement tout ce qui est mien ; je m’abandonne
complètement à cette libération d’amour si
déchirante.
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