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Les
stigmates
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Le
récit de la stigmatisation |
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"
Je me trouvais dans le chœur après la célébration de la messe, lorsque je fus
surpris par une paix qui ressemblait à un doux sommeil. Tous les sens intérieurs
et extérieurs, et pas seulement les facultés de l'esprit, se trouvaient dans
une paix indescriptible… Tout cela se passa en l'espace d'un éclair. Tandis
que cela se produisait, je vis devant moi un mystérieux personnage, semblable
à celui que j'avais vu le soir du 5 août, à la seule différence qu'il avait
les mains et le côté qui saignaient. Sa vue m'atterra ; je ne saurais dire ce
que je ressentis à cet instant, et je serais mort si le Seigneur n'était pas
intervenu pour soutenir mon cœur qui bondissait dans ma poitrine. Le Personnage
disparut, et je m'aperçus que mes mains, mes pieds et mon côté saignaient…" |
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Padre
Pio,
dans un lettre au
Père Benedetto, le 22 octobre 1918
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Le
crucifix de la stigmatisation - Chapelle de San Giovanni Rotondo |
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Que
sont les stigmates ? Qu'en penser ? |
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Que
sont les stigmates ? Le mot "stigmate", du
latin stigma, désigne un signe imprimé sur le corps au moyen d'un instrument
pointu ou d'un fer rouge. Ainsi étaient marqués, dans l'Antiquité, les animaux
et les esclaves, car ils appartenaient à un maître. Dans la tradition chrétienne,
ce mot désigne les blessures, analogues à celles du Christ en croix, apparues
spontanément sur le corps d'un simple mortel ; les stigmates expriment l'appartenance,
ou mieux l'intimité avec le Christ.
Saint François d'Assise semble avoir été le premier stigmatisé de l'histoire
; il est en tout cas le premier à avoir été reconnu comme tel
par l'Église. Plus récemment, on peut penser à Marthe Robin.
Les stigmates apparaissent sous la forme de plaies aux mains, aux pieds, au
côté et parfois comme une couronne d'épines autour de la tête. Ils sont évolutifs,
ils saignent par moments et peuvent disparaître.
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Qu'en
penser ? Médecins, neurologues, psychologues
ont des interprétations souvent contradictoires. Il y a, semble-t-il, des
cas manifestes de supercherie, où les marques sont créées
ou entretenues par mutilation ou application des substances chimiques corrosives.
Cela peut s'accompagner d'une maladie psychologique chez la personne, qui
est alors prise à son propre piège ; la supercherie s'exerce
à l'insu et au détriment de la personne elle-même.
Restent cependant des cas où de tels éléments ou motifs
ne peuvent ête décelés, et qui sont ainsi des énigmes
contre lesquelles butent les investigations des scientifiques.
Cette première étape médicale et psychologique est toujours
suivie par l'Eglise, tout du moins dans l'époque moderne.
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Examens
des stigmates de Padre Pio |
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nombreux examens ont eu lieu qui, tous, ont abouti au constat suivant : Les
marques ne sont pas créées ou entretenues par mutilation ou
à l'aide de substances chimiques ; leur origine et leur permanence
(aucune cicatrisation, écoulement de sang frais et parfumé)
sont inexplicables en l'état des connaissances médicales ; enfin,
Padre Pio n'est ni un malade mental ni un affabulateur, mais une personne
à la spychologie équilibrée.
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Quel
sens ? Quelle reconnaissance par l'Eglise ? |
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L'Église
engage rarement son autorité sur la véracité de stigmates. Plus souvent, elle
exprime une grande prudence, notamment sur les phénomènes de dévotion qui
se développent autour des stigmatisés ; prudence qui peut aller jusqu'à la
mise à l'écart des personnes sur lesquelles elle a autorité. Ce fut le cas
de Padre Pio, "mis à distance" pendant une dizaine d'années, de 1923 à 1933.
Quand, à la suite de cette prudence et d'enquêtes, le soupçon de fraude est
écarté, la question pour les Chrétiens est moins celle du comment des stigmates
que de leur sens.
Les stigmates sont la marque corporelle d'une grâce d'union que Dieu accorde
à certaines âmes très avancées dans la contemplation de Jésus souffrant sur
la croix pour expier les péchés du monde. Les stigmatisés sont les témoins
vivants du Rédempteur, des participants actifs de cette rédemption, dans la
prière d'intercession, dans le don ou la réception des sacrements.
Procédure
de reconnaissance. Dans l'histoire, l'Eglise s'est prononcée de
manière explicite en faveur de deux stigmatisés : saint François
d'Assise et sainte Catherine de Sienne. Ce qui ne veut bien évidemment
pas dire que les autres stigmatisés sont des faux stigmatisés.
A la suite de la canonisation de Padre Pio, en juin 2002, une procédure
de reconnaissance officielle des stigmates par l'Eglise a débuté.
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